27 mai 2012 : au BCMA.

Un joli groupe de cyclistes du TCC s’est rendu ce dimanche à la Fête du pain. Un tout petit groupe est allé se frotter au BCMA. Cette année, le circuit tourne en sens inverse des aiguilles d’une montre, l’inverse aussi des années précédentes. Au vu des commentaires à l’arrivée, cette modification a nettement durci l’épreuve.

A 8 heures, Michel B. et moi quittons le musée de la forêt à Renwez pour descendre la côte de Deville et remonter la Meuse jusque Bogny, grimper le col du Loup, et dévaler vers Thilay où déjà 200 cyclos nous ont précédé au premier contrôle de ravitaillement. On traverse Hautes Rivières et Linchamps. Un jeunot nous double : nous prenons sa roue jusque Louette Saint Pierre, puis c’est la montée de La Croix Scaille. On arrive ensuite au contrôle dans le joli village de Hargnies, un ravitaillement très apprécié avant de plonger sur Haybes.

La sortie de Haybes à plus de 10% se prolonge par une interminable montée à 7 ou 8% jusqu’à la Croix Gilet : elle fait mal, celle-là. Après la descente sur Monthermé, la vallée de la Meuse nous amène au contrôle de Revin. Nous avons doublé une bonne vingtaine de participants. Il est 13h 30, le compteur affiche 117 kilomètres, à 26 km/h et le soleil commence à se faire sentir. Par bonheur, la majorité du reste du parcours traversera maintes forêts qui rendent l’après-midi supportable.

Après Fumay, on repasse en Belgique, en direction de Oignies. Les deux montées fort difficiles vers Pétigny et le Ry de Rome laissent des traces sur les organismes : ah ! il se mérite, ce ravitaillement du Ry de Rome ! ! Et ce n’est pas fini. Michel, devant, est une aide précieuse. On traverse Gué d’Hossus et Rocroi, puis la vallée de Misère qui descend vers Saint Nicolas, avant d’attaquer le bouquet final : la côte des Mazures.

Michel est parti devant, facile. Moi je monte à ma main. Des dizaines d’extra-terrestres me doublent dans les lacets de l’ascension, ce sont les triathlètes des Vieilles Forges. Un autre gabarit, une autre condition physique, d’autres machines, la classe au dessus, et pas le même âge. Je plafonne à 10-11 km/h : c’est interminable, il n’y a pas de sommet…

Dès le haut de la montagne, on arrive au musée de la forêt. C'est fini. Le compteur de Michel indique 190 km et 2480 mètres de dénilelé. On a bouclé le circuit à 24,5 de moyenne. Il me dit que j’ai bien roulé. C’est certainement par gentillesse et politesse, mais il me plait de croire que c’est sincère… Belle journée, beau challenge, et nature magnifique, bref un beau souvenir. Prochain objectif, l'un de nos brevets des Monts d'Ardenne.

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